Henri

Petit

 
 

Paris 1856

Alger 1926

L’institut Pasteur d’Alger 

 

 

Ce français fut une des grandes figures de l’école d’architecture néo-mauresque, même si l’on a surtout retenu le
nom du chef de file de cette tendance, Henri Voinot.

Après des études à l’Ecole des Beaux arts de Paris, achevées en 1873, Petit se rend en 1880 à Alger sur proposition de l’architecte Louis Dauphin qui lui propose de le seconder en tant qu’inspecteur des travaux des écoles supérieures, qui aboutiront à l’édification de l’Université (rue Didouche Mourad, anciennement rue Michelet).

Réalisant toutes les opportunités qui s’offrent en Algérie, il décide de s’y installer. Il exerce en tant qu’inspecteur au service d’architecture du Gouvernement Général. A ce titre, il suit la construction du Palais Consulaire (Chambre de Commerce) en 1893. On lui doit aussi plusieurs docks du port ainsi que la Rampe Bugeaud (aujourd’hui Ben Boulaïd) qui relie la Grande Poste à l’hôtel Aletti. Sa contribution au néo-mauresque semanifeste par l’édification de l’Institut Pasteur, la medersa Thaâlibya (aujourd’hui Ben Cheneb), et le siège du journal La Dépêche Algérienne. Parmi ses oeuvres remarquables figurent également l’église anglicane et son presbytère-bibliothèque (1908) qui sont souvent indûment attribués à l’architecte anglais Bucknall.

Il réalisera par la suite plusieurs immeubles dont celui du Bon Marché, place Emir Abdelkader. Ce bâtiment, conçu avec l’architecte Garnier en 1920-1921 constituera la dernière intervention d’importance d’Henri Petit, qui, en dehors de la medersa de Tlemcen en 1907, a toujours travaillé à Alger où il a été enterré en 1926.

 

Odette Goinard

 

 

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