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Journaliste, écrivain, homme de spectacle, Paul Achard fait partie des pieds-noirs célèbres qui ont fait honneur à la culture française. |
Paul, Auguste Achard est né à Alger le 22 mars 1887, 22 rue Rovigo, de Vincent Auguste, représentant de commerce, et de Catherine Hélène Peron. Comme tous les gosses algérois de ce quartier populaire, il va, dans sa tendre jeunesse, à l'école Dordor. La direction le jugeant bon élève, le fait admettre au Grand Lycée. Après son bac, il est tenté par une carrière littéraire et prend une place, laissée vacante, de secrétaire de rédaction aux Annales Africaines à Alger. Il lance la maison d'édition les Lettres Françaises. Puis, c'est la montée à Paris où il entame une carrière de journaliste. Il progresse vite et se trouve dans les années trente, parmi les signataires du magazine Voilà aux côtés d'André Salmon, Pierre Hamp, Léon-Paul Fargue, Luc Durtain. L'Ami du Peuple le prend comme rédacteur en chef. Il aborde le roman et le théâtre. C'est la réussite et il obtient le poste prestigieux de Secrétaire général du théâtre des Champs-Elysées. C'est à lui que l'on doit la découverte de Joséphine Baker qui passa le 2 octobre 1925 en première partie de la revue nègre au dit théâtre. Théâtre, radio, cinéma, il aborde avec talent toutes les formes d'art. Parallèlement il écrit des livres, des chroniques du temps, des romans, dont plusieurs ont un certain retentissement. A l'âge de 75 ans Paul Achard ne se considérait pas «à la retraite». Il voulait faire éditer un roman d'inspiration algérienne Gavachos et monter une opérette Mademoiselle Bonaparte dont José Padia a écrit la musique. Il s'est éteint en 1962, l'année du calvaire de sa chère terre natale. Avec Robert Randau, Charles Courtin, Jean Vignaud, et tant d'autres, Paul Achard a été l'un des écrivains pieds-noirs les plus célèbres du « premier bataillon de l'Algérie littéraire ». O. Goinard
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